L’entrée en établissement : une phase délicate pour le malade d’Alzheimer et sa famille
Lorsque le maintien à domicile d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer ou apparentée n’est plus possible, son accueil dans une maison de retraite doit être envisagé. Cette étape se prépare et s’accompagne, car bien vivre son entrée en établissement est essentiel pour bien y vivre ensuite.
Une cause majeure de perte d'autonomie
En France, on estime à 1,3 million(1) le nombre de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée. Avec 225 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année(2), ces pathologies sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Caractérisées par une atteinte progressive et irréversible du cerveau, elles se manifestent d’abord par des pertes de mémoire puis, au fil des années, par des troubles cognitifs plus généraux et handicapants, tels que des troubles du langage, une perte de l’orientation dans l’espace et dans le temps, une altération du raisonnement, une modification de l’humeur et de la personnalité…
Au fur et à mesure de leur évolution, les symptômes compliquent ainsi la capacité du malade à communiquer et effectuer des tâches familières, rendant alors indispensable la présence permanente d’un aidant familial ou professionnel. Or, s’occuper d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer, et de troubles neurocognitifs de façon générale, est une tâche particulièrement éprouvante. C’est pourquoi AG2R LA MONDIALE est actif dans l’accompagnement des malades comme de leur famille.
Source : association France Alzheimer et maladies apparentées.