Quand une « chouette » veille la nuit sur votre proche

Je m’appelle Myriam et je m’occupe de mon père, âgé de 85 ans, qui souhaite continuer à vivre chez lui. Il est atteint de la maladie d’Alzheimer, à un stade relativement précoce, mais il ne peut pas rester seul trop longtemps, en particulier la nuit. C’est un ancien enseignant qui aime beaucoup être stimulé intellectuellement, parler, échanger sur divers sujets.

C’est la raison pour laquelle je souhaitais un accompagnement de qualité. Nous avons donc sollicité Ernesti pour quatre nuits par semaine, plus quelques heures en amont dans la soirée, avec deux étudiants différents.

J’ai beaucoup aimé le fait qu’Ernesti fasse appel à des étudiants en santé. Ce sont des jeunes pleins de motivation et d’élan, ce qui est idéal pour des personnes âgées ! Au niveau de l’organisation, j’ai apprécié la plateforme Internet, qui est claire et intuitive, et qui permet de recruter rapidement des intervenants sur vidéo. Le système de suivi, à la fois du calendrier et de la facturation, est également très pratique pour les utilisateurs.

Un autre point positif, c’est le retour détaillé que nous font les étudiants le lendemain par Internet, sur les activités faites la veille et la façon dont mon père se sentait. Quand on est à distance — il est à Montpellier, moi à Lyon, ma sœur à Paris —, avoir ce petit compte-rendu tous les matins nous rassure.  

On souhaitait une mise en place rapide, car mon père était en crise et il ne pouvait plus rester seul. Nous avons reçu des vidéos dès le lendemain ! Et nous avons pu choisir parmi de multiples candidatures. Nos critères de sélection : la motivation des jeunes, l’aspect relationnel qui transparaissait à l’écran, leur parcours de vie…  

J’étais également attentive au fait qu’ils étaient prêts, au-delà du côté purement logistique, à accompagner aussi la personne sur le plan psychologique, à divertir, à s’entretenir avec elle. On sentait qu’ils voyaient l’être humain avant le patient, ce qui était important pour nous. Ce n’est pas parce que notre proche est âgé ou atteint de problèmes cognitifs qu’on ne doit pas le considérer comme une personne à part entière !

Il a très bien accueilli les deux étudiants. Le souci qu’ils ont de passer du temps avec lui à discuter, regarder des photos, faire de la musique, l’écouter chanter, le questionner sur sa carrière, sa famille : ça, il adore ! Ça s’est donc très bien passé. Quand il me parle d’eux, c’est toujours en des termes très positifs. Par ailleurs, en tant qu’ancien professeur, l’aspect intergénérationnel est important pour mon père. C’est lui qui est pris en charge, mais il peut, lui, aussi transmettre son savoir et son expérience !

Nous avons également des aides à domicile pour les repas, le ménage ou l’administratif. Avec l’accompagnement de ces jeunes étudiants pleins de vitalité, qui viennent pour veiller à la sécurité de la personne âgée, mais aussi partager du temps avec elle, je pense que c’est un très bon équilibre. Aujourd’hui, ma sœur et moi sommes convaincues qu’on a fait le bon choix. Et nous sommes très heureuses que mon père vive chez lui et qu’il puisse y rester aussi longtemps que ce sera possible.