Notre conviction en prévoyance

Vieillissement démographique, fragmentation des parcours personnels et professionnels, bouleversement du rapport au travail... Dans ce contexte de fortes évolutions sociétales, AG2R LA MONDIALE repense la prévoyance pour que son rôle protecteur face aux risques lourds soit garanti.

Pour instaurer une rentabilité pérenne de l’activité prévoyance face à une sinistralité et un absentéisme croissants, le Groupe a mis en place d’importantes mesures de redressement. Dans le même temps, il renforce son investissement dans la prévention et le bien-être au travail, compléments indispensables à la couverture prévoyance.

Alors que les impacts de la crise sanitaire s’estompent, la sinistralité ne faiblit pas et poursuit sa progression, entraînant avec elle un absentéisme persistant. Selon le 14e baromètre de l’absentéisme® et de l’engagement Ayming-AG2R LA MONDIALE, le taux d’absentéisme moyen annuel a progressé de 11,7 % entre 2019 et 2021 et le nombre d’absences par an et par salarié de plus de 20 %, s’établissant à 22,6 jours. L’étude fait également apparaître une augmentation de 11 % des arrêts supérieurs à 90 jours.

 

Santé, engagement et absentéisme sont liés

Si la Covid-19 est responsable d’un quart de ces absences de longue durée, des raisons professionnelles sont en cause dans 45 % des cas. Parmi elles, les accidents du travail et les maladies professionnelles, mais aussi l’épuisement et la perte de motivation. Ainsi, près d’un salarié sur trois perçoit négativement l’impact de son travail sur sa santé et 43 % d’entre eux déclarent vouloir changer de situation professionnelle. Ces résultats confortent la tendance amorcée depuis quelques années : le rapport au travail se distend de plus en plus et l’épanouissement personnel devient un facteur d’engagement prioritaire. Pour le Groupe comme pour l’ensemble du marché, cette sinistralité endémique pèse lourdement sur les comptes techniques de l’activité prévoyance. S’y ajoute l’impact de l’inflation sur les rentes d’invalidité, indexées sur l’évolution du salaire moyen. Comme en santé, nous avons donc engagé des mesures de redressement telles que la maîtrise de nos frais généraux et le réajustement de nos tarifs afin de restaurer une rentabilité pérenne.

 

Prévention et prévoyance vont de pair

Du côté des entreprises, les arrêts de travail représentent également un enjeu de taille, car ils affaiblissent la productivité et affectent la performance globale. C’est pourquoi nous accompagnons depuis longtemps les entreprises et les branches professionnelles dans la mise en place d’actions de prévention en complément de la couverture prévoyance de leurs salariés. Une démarche devenue d’autant plus indispensable que le vieillissement de la population active, conjugué au recul de l’âge de départ en retraite, entraînera à terme une nouvelle hausse de la sinistralité et se traduira mécaniquement par une augmentation du coût de la couverture prévoyance. Renforcer la prévention santé au sein des entreprises est d’ailleurs l’objectif de la Loi Santé au travail, entrée en vigueur le 31 mars 2022. La Loi de financement de la Sécurité sociale du 23 décembre 2022 enfonce le clou en instaurant, dès 2023, des rendez-vous de prévention à trois âges clés de la vie : 20-25 ans, 40-45 ans et 60-65 ans.

Partagez :

92%

C’est la part des salariés en bonne santé qui se déclarent engagés contre 74 % pour les salariés en moins bonne santé. Source : 14e baromètre de l’absentéisme® et de l’engagement Ayming-AG2R LA MONDIALE