Les résultats et enseignements de l’étude AG2R LA MONDIALE / Harris Interactive
Le premier âge de la vie n’est plus du tout ce qu’il était. En 1978, on en était à « Passe ton bac d’abord ». Pour les nouvelles générations, nées à partir des années 1980, les études supérieures sont en train de devenir la norme. En s’allongeant, il s’accompagne d’un très net accroissement de la mobilité (notamment à l’étranger) et augmente les possibilités de trouver sa bonne orientation (y compris en ayant le temps d’en changer).
Jugé par les Français, le système d’enseignement français s’en sort avec une solide mention « Assez bien ». Il n’est pas (ou plus ?) le meilleur mondial. Mais de façon générale, chaque génération conserve le sentiment d’avoir reçu une formation initiale plus performante que celle de la génération précédente. Dans ce jugement, les maillons forts sont l’enseignement primaire et l’enseignement supérieur.
Les études, en s’allongeant, sont devenues beaucoup plus coûteuses. Ceci renforce la dégradation de la situation financière des étudiants, oblige un nombre croissant à des efforts importants de financement. Épargner pour pouvoir financer les études de ses enfants ou de ses petits-enfants devient une préoccupation majeure.
Une carrière professionnelle, même pour les salariés, s’accompagne de bifurcations et de changements beaucoup plus fréquents : changements d’employeur, changements de statut et même changements de pays. Avec une flexibilité désormais solidement installée dans le salariat. Et un pronostic très majoritaire d’amplification à l’avenir de la mobilité professionnelle.
De fait, les salariés sont déjà assez nombreux à organiser par eux-mêmes leur formation et ils sont encore plus nombreux à envisager de devoir agir individuellement dans leur vie professionnelle future. Au bilan, près des deux tiers des salariés n’ont pas aujourd’hui de vision claire de leur plan personnel de formation professionnelle des prochaines années.
Le salariat n’est plus la perspective quasi-unanime des jeunes générations. Aujourd’hui, parmi les 25-34 ans, 20% n’ont jamais été salariés (9% chez les 50 ans et plus). Et surtout, 50% des moins de 35 ans se projettent dans leur vie professionnelle future comme non-salariés : entrepreneur, ou profession libérale ou artisan/commerçant/indépendant.
Pour ceux qui sont aujourd’hui à leur compte, la formation pendant la vie active apparaît mieux concrétisée que pour les salariés . Et les perspectives sont plus claires (47% chez les indépendants – qui savent précisément les compétences qu’ils veulent acquérir et comment les acquérir contre 38% chez les salariés).
Le rôle majeur des branches professionnelles se confirme auprès des professions libérales (62% ayant déjà eu recours à une formation par ce biais).
Téléchargez les résultats de l'étude.
- Rapport complet national - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 1 Mo)
- Rapport complet toutes régions - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 1 Mo)
- Rapport région Auvergne Rhône-Alpes - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 858 Ko)
- Rapport région Bourgogne Franche Comté - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 868 Ko)
- Rapport région Bretagne - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 866 Ko)
- Rapport région Centre Val de Loire - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Grand Est - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Hauts de France - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Ile de France - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Normandie - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 866 Ko)
- Rapport région Nouvelle Aquitaine - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Occitanie - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Pays de la Loire - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 867 Ko)
- Rapport région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur - Focus 2 - Juin 2021(PDF - 898 Ko)