Les résultats et enseignements de l’étude AG2R LA MONDIALE / Harris Interactive
La santé est devenue une vraie affaire personnelle. Le degré d’attention à sa santé s’est encore accru pour de nombreux Français, qui considèrent aujourd’hui que leur santé est un capital personnel et qu’ils doivent agir personnellement pour le préserver. Ce phénomène transcende toutes les tranches d’âge, toutes les catégories socio-professionnelles.
Les actions à mener individuellement sont précisément définies. Elles concernent la consommation de drogues dures, de tabac, d’aliments trop gras / trop sucrés / trop salés, d’alcool et de cannabis. Elles sont plus inégalement mises en œuvre.
On voit ainsi se renforcer un paradoxe : le besoin de conseil et d’accompagnement en matière de santé est important, il est présent à tous les âges de la vie (notamment parmi les jeunes actifs), pourtant il s’accompagne d’une très forte défiance à l’égard d’une multitude d’émetteurs potentiels.
Au bilan, contrairement à de nombreux pronostics, la pandémie n’a pas créé de rupture quant à l’approche des questions de santé par les Français. La hiérarchie des priorités n’a pas été significativement modifiée. Le système de santé en ressort conforté, la hiérarchie de la confiance est peut-être encore plus marquée. Pour les Français, la santé relève plus que jamais d’une dynamique entre l’investissement personnel et l’accompagnement par des personnes et institutions de confiance.
À cette dynamique liant responsabilité individuelle et accompagnement s’ajoutent les considérations économiques et sociales : l’état de santé est jugé fortement dépendant du manque d’argent, de la perte d’emploi, de l’impression d’insécurité, de l’éloignement domicile-travail et encore de l’isolement par rapport aux enfants.
Simultanément, les risques sanitaires perçus aujourd’hui comme croissants renvoient très souvent à des sujets de société : la longue exposition aux écrans (personnels et professionnels) ; la pollution de l’air et de l’eau ; le stress pour raison professionnelle. La santé est ainsi un enjeu environnemental, appelant l’action collective.
Quand on aborde les perspectives de la médecine du futur, les Français sont massivement peu informés, mais avec un a priori massivement favorable. En revanche, face à la perspective offerte par la médecine prédictive de mieux connaître, très longtemps à l’avance, ses risques personnels, la situation se contraste. La population se sépare en deux attitudes : sur trois personnes, deux l’envisagent pour elles-mêmes et une, d’emblée, le rejette.
Plus on approfondit le sujet, plus la défiance augmente. En particulier, les risques associés à une médecine fondée sur l’exploitation massive des données personnelles de santé font ressortir une très faible confiance envers de nombreux acteurs.
Téléchargez les résultats de l'étude.
- Rapport complet national - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 1 Mo)
- Rapport complet toutes régions - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 8 Mo)
- Rapport région Auvergne-Rhône-Alpes - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 849 Ko)
- Rapport région Bourgogne-Franche-Comté - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 849 Ko)
- Rapport région Bretagne - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 847 Ko)
- Rapport région Centre-Val de Loire - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 848 Ko)
- Rapport région Grand Est - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 847 Ko)
- Rapport région Hauts-de-France - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 850 Ko)
- Rapport région Ile-de-France - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 850 Ko)
- Rapport région Normandie - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 848 Ko)
- Rapport région Nouvelle-Aquitaine - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 849 Ko)
- Rapport région Occitanie - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 847 Ko)
- Rapport région Pays de la Loire - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 847 Ko)
- Rapport région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Focus 3 - Septembre 2021(PDF - 882 Ko)